L’entraînement de l’attention constitue le point de départ de nombreuses pratiques de méditation et des programmes de mindfulness tels que le MBSR ou le MBCT.
Nous apprenons à diriger notre attention vers le souffle, point d’ancrage dans le maintenant ; vers les sensations de contact, ancrage dans le ici ; ou encore vers le paysage sonore, reflet de l’impermanence de la vie.
Peu à peu, cette attention se tourne vers nos pensées : c’est la métacognition, cette capacité à “penser ses pensées”. Elle nous permet de reconnaître les pensées pour ce qu’elles sont — des événements mentaux passagers — et d’en questionner la véracité.
Ces fonctions cognitives supérieures jouent un rôle essentiel dans l’apprentissage, la régulation émotionnelle et la prise de décision.
Dans mes formations, je cite souvent la définition de la mindfulness donnée par Jon Kabat-Zinn :
“ Porter volontairement son attention sur l’expérience présente,
ce que nous percevons de l’extérieur par nos cinq sens
et
de l’intérieur par
nos pensées, émotions et sensations corporelles
avec deux particularités
dans l’instant prĂ©sent, et sans jugement.Â
C’est ce que l’on appelle aussi la présence consciente, ou pleine conscience.
Mais, comme le rappelle la psychologue et enseignante Tara Brach, la mindfulness possède deux ailes :
l’attention et la compassion.
Ainsi nous ramenons notre esprit et notre cœur, dans le moment présent.
Le programme ME-CL (Manger et Vivre en Pleine Conscience), créé par la Maître Zen et médecin Jan Chozen Bays, incarne profondément cette approche :
« Devenir conscient de tout ce qui se joue dans ma relation à la nourriture et à moi-même : être touché par ma propre expérience, m’ouvrir à ma souffrance plutôt que de la fuir ou de m’en détacher. »
Et si, au lieu de me juger pour ce que je mange, j’apprenais Ă Ă©couter ce que je ressens quand je mange ?Â
La Compassion – Pour aller plus loin
Nolwenn Huyart — Journée “Choisir la Compassion”
=> 9 novembre • Ker an Avalenn, Bégard (22)
 nolwennhuyart.com/agenda
Â
Erica Fournel — Cycle MSC (Mindfulness Self-Compassion)
=> Janvier 2026
 erikafournel.com/programme-msc
Â
 Mindful Eating – Pour aller plus loinÂ
Stage 2 jours “Manger & Vivre en Pleine Conscience”
=> Vendredi 3 & Samedi 4 avril 2026 • en présentiel ouvert à tous et toutes Ker an Avalenn, Bégard (22)
Suivi de deux sĂ©ances Ă distanceÂ
=> Mercredis 8 & 15 avril, 19h–21h30 rĂ©servĂ©es aux professionnels de santĂ© – plus d’info Ă venir
Pour vous inscrire : g.desindes@gmail.com
Prochain cycle de formation professionnelle au programme ME-CL : à partir du 6 mai 2026
Ci-dessous le rĂ©sumĂ© fait avec chatjpt, d’une Ă©tude portant sur :Â
 » La Compassion envers soi-mĂŞme, stress quotidien et comportements alimentaires : une Ă©tude basĂ©e sur un journal quotidien «Â
 » L’alimentation influence profondément notre santé physique et émotionnelle (Jepson et al., 2010). Ces dernières années, la recherche a montré que l’auto-compassion — cette attitude bienveillante envers soi-même — joue un rôle clé dans notre relation à la nourriture.
Les personnes qui cultivent l’auto-compassion présentent moins de troubles du comportement alimentaire (Breines et al., 2014), une meilleure régulation du poids et une image corporelle plus positive (Brenton-Peters et al., 2021).
Se traiter avec douceur aide à faire face au stress sans recourir à des stratégies nocives comme la restriction excessive ou la suralimentation émotionnelle (Albertson et al., 2015).
À l’inverse, un manque d’auto-compassion est souvent associé à une alimentation émotionnelle et à des comportements incontrôlés face aux émotions (Gouveia et al., 2019 ; Webb & Forman, 2013).
L’auto-compassion favorise également des choix alimentaires plus sains, comme une alimentation riche en fruits et légumes (Mantzios et al., 2018 ; Rahimi-Ardabili et al., 2018).
Le stress, lui, influence directement nos comportements alimentaires : il augmente la sécrétion de cortisol, favorisant les envies d’aliments sucrés et gras (Cummings & Tomiyama, 2019).
Ces comportements sont souvent des réponses émotionnelles plutôt que nutritionnelles (O’Connor & Conner, 2011).
L’auto-compassion agit ici comme une ressource émotionnelle protectrice : elle améliore l’autorégulation, renforce la résilience et aide à retrouver une sécurité intérieure sans passer par la nourriture (Allen & Leary, 2010 ; Finlay-Jones et al., 2015).
Autrement dit, se parler avec douceur peut devenir un levier de changement durable vers une relation plus apaisée à l’alimentation. »
🪞 Li, N. et al. (2020). Self-compassion and daily eating behaviors: Exploring stress-related mechanisms using diary methods.
https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/08870446.2025.2575070
Â
Â